En ces temps de confinement, une communication du réseau Traces, qui a compilé une multitude de ressources sur les migrations.
En ce mois d’avril difficile, à défaut de pouvoir vous rencontrer, nous avons mis en ligne sur www.traces-migrations.org une multitude de ressources autour des questions des migrations:
- Un catalogue de près de 100 FILMS sur les migrations,
- Un espace de recherche sur les représentations des migrations au cinéma, c’est-à-dire des articles et des références proposés par le collectif IMAGES MIGRANTES,
- Une liste d’EXPOSITIONS récentes sur les questions des migrations, et de SPECTACLES,
- Des notes de LECTURES, publiées dans la Revue ÉCARTS D’IDENTITÉ.Ces pages internet sont des outils de réflexion et de connaissance collectives. Aussi nous comptons sur vous pour nous aider à les enrichir en participant à la publication d’articles, de références, d’analyses que vous voudriez partager, merci de nous envoyer vos propositions !Nous avons également publié les COMPTES RENDUS de toutes les réunions de co-construction de la prochaine BIENNALE TRACES qui, si tout va mieux, se tiendra du 15 octobre à fin novembre 2020 dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dès que le confinement sera terminé nous vous inviterons à nouveau dans les grandes villes de la région à se réunir et préparer la prochaine biennale.Nous pourrons d’ailleurs peut être à cette occasion étudier les circonstances actuelles du point de vue des migrations, interroger la fermeture des frontières et ses répercutions, les conséquences du confinement sur les dits « migrants », notamment celles et ceux qui sont en situation d’attente de régularisation et parfois sans logement, en habitats précaires, vivant dans des bidonvilles ou dans des centres de rétention administrative par exemple. Il y a aussi les familles dites « issues de l’immigration » en grande précarité dans les quartiers populaires.
Nous pourrions également interroger les prises de décisions sur les politiques d’accueil (régularisation temporaire des sans papiers dans certains pays européens), les migrations sollicitées sur des compétences particulières (médecins étrangers appelés en renfort en Allemagne, appel exceptionnel à embauche de demandeurs d’asile pour le ramassage des fruits et légumes, etc.) l’implication de travailleurs étrangers sur des postes importants pour la continuité des services (nettoyage, sécurité, livraisons, etc.), les actions de solidarité auprès des migrants fragilisés encore plus durement par le contexte actuel dans les métropoles de la région, sans parler de la situation dramatique des camps de réfugiés, notamment en Grèce.
Tout cela nous rappelle peut être simplement à quel point le monde est inter-connecté, les migrations au cœur de nos vies, de nos économies, et comment, alors que le virus ne se soucient guère des frontières, les États développent une pensée, des stratégies communes ou non, de même qu’en 1884, lorsque le choléra déjà questionnait la frontière entre la France et l’Italie (voir l’article que vient de publier Philippe Hanus, de l’Ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » du CPA).
Nous conseillons aussi le numéro spécial de la revue DE FACTO «Les migrants dans l’épidémie : un temps d’épreuves cumulées » publié ce mois d’avril par l’Institut CONVERGENCES MIGRATIONS.
Prenez soin de vous et nous avons hâte de vous retrouver que ce soit pour manger une glace au soleil ou construire la prochaine biennale TRACES.
Le réseau Traces.www.traces-migrations.org – www.facebook.com/traces.migrations