Les petits mots du matin

vous trouverez ci dessous les messages de Marie claude pour faire perdurer le liens avec les adherents:

Mon pinceau, ce magicien

Mon pinceau danse sur la toile

Parmi les taches d’ombre et de lumière

Pour brosser les nuances de mon âme

Dont il restitue la poésie

 

Mon pinceau chante sur la toile

Avec le fond et la forme

Pour lui donner les couleurs de mon âme

Qu’il décline à l’infini…

 

Mon pinceau joue sur la toile

Avec le plein et le délié

Pour que jaillisse la musique de mon âme

En la rendant sensible à l’esprit

 

Mon pinceau se promène sur la toile

Entre le plein et le vide,

Pour ouvrir la cage de mon âme

En libérant l’oiseau du génie

 

Mon pinceau pleure sur la toile

En peignant un ciel triste

Pour exprimer mes états d »âme

Quand dans ma vie il fait gris

 

Mon pinceau s’égare sur ma toile

Quand il y a court circuit

Entre ma main mon cœur mon esprit

Qui contrarie la mélodie

 

Mon pinceau souffre sur ma toile

Quand les portes me résistent

Qui empêchent l énergie de circuler

Entre les trois étages réunis

 

Mais mon pinceau triomphe sur ma toile

Quand les portes se sont ouvertes

Pour qu’enfin exulte mon âme

Devant l’oeuvre joliment aboutie

 

Mon pinceau alors fait de la magie

Suscitant la plus douce des rêveries

A partager avec tous nos amis

 

 

Marie-Claude le 13 avril 2020

 

 

A propos de  l’inquiétude devant l’avenir que nous réserve le déconfinement que l’on ressent partout. «  »Comment allons nous nous sortir de tout cela? j’ai envie de dire « faisons confiance à Homme et à la vie qui a toujours le dernier mot en apportant notre propre contribution à l’avènement d’un monde plus humain là où nous sommes par de tous petits gestes. Ne cherchons pas à nous substituer à l’état en jouant les apprentis sorciers. A chacun son role !N attendons pas davantage que tout vienne de lui en vertu de ce principe qui veut que ce n ‘est pas le monde qui doit changer pour me changer mais que c’est moi qui doit changer pour changer le monde. A chacun sa petite pierre dans l’édification de la grande cathédrale de l’humanité.

Le déconfinement ne se fera pas du jour au lendemain. Il est un sas de décompression incontournable entre la plongée en eaux profondes du confinement et la remontée à la surface. Il offre une adaptation en douceur à ce qui advient.

A l’échelle mondiale sur le plan économique et sociale avec le chomage de masse qui se pointe à l’horizon le défi est de taille! Et pourtant à travers les épidémies et les guerres qui ont ravagé l’humanité l’histoire est remplie d’exemples qui nous la montre toujours triomphante de l’adversité! Toute épreuve porte en elle les germes de sa resurrection et de son amélioration dans le cadre de son évolution.

Sur le plan individuel la sortie heureuse du confinement dépend de la faculté de résistance à l’adversité et de tolérance à la frustration. Elle découle aussi du tempérament de chacun selon sa tendance positive ou négative, de son parours, de son vécu, de sa santé.  Mais elle dépend plus encore de son degré d’ouverture d’esprit ou d’évolution qui seul apporte le recul nécessaire pour bien appréhender le monde autour de soi. Plus nous prenons du recul en faisant le vide en soi pour accueillir la lumière qui vient d’en haut, plus nous enrichissons notre vie intérieure qui fonde la résilience. Là est tout le secret.

Cependant la résilience peut avoir aussi ses faiblesses. Quand la peur nous paralyse ou quand nous nous sentons écrasé sous le joug d’évènements dont nous n’avons  pas la maitrise, ayons la sagesse de revenir au présent qui seul nous appartient en nous disant que  » A chaque jour suffit suffit sa peine ». » Cueille le jour » « Hier est l’histoire. Demain un mystère. Aujourd’hui un cadeau ».  Ne nous perdons pas dans la nostalgie d’un passé qui ne nous appartient plus ni dans l’angoisse d’un futur qui ne nous appartient pas encore et qui sera peut être meilleur que nous l’imaginons. Vivons intensément le présent qui seul nous appartient. Faisons nôtre cette pensée du lama Thubten Yesché qui nous invite au gand large.

« QUAND VOTRE ESPRIT EST ETROIT LES PETITES CHOSES VOUS AGITENT FACILEMENT. FAITES DE VOTRE ESPRIT UN OCEAN »

 

Marie-Claude le 21 avril 2020

 

Chères amies

 

En espérant ne pas vous ennuyer il me plait de partager avec vous ce matin une petite réflexion sur les effets du confinement qui brossent un tableau d’ombres et de lumières très différent d’une personne à l’autre.

Personnellement je ressens cette retraite qui nous est imposée par les circonstances comme une chance qui nous est offerte de revenir aux valeurs essentielles en donnant la priorité à l « être » que l’on voit partout émerger à travers la qualité des échanges, sur l » avoir » relégué par la force des choses au second plan.

Pour qui sait entendre la « petite voix » qui s’exprime en chacun de nous, la privation de liberté est une invitation au voyage intérieur qui nous fait entrevoir l’esprit qui anime toutes choses et percevoir la musique des profondeurs inaudible habituellement dans le vacarme du quotidien.  Comme l’exprime si bien Theodore Monod  » Le désert nous invite à la verticalité ». Dans « cette apprentissage de la soustraction, » je le cite, qui nous est imposé par les circonstances nous expérimentons une autre dimension de l’existence où le « plein dans le silence de notre sanctuaire intérieur vient merveilleusement remplir le vide.

L’éternité ne s’exprime pas en terme de durée mais d’intensité. Ce que nous vivons en ces moments inédits et inimaginables il y a peu de temps encore, est d’une grande intensité qui laissera une empreinte dans nos cœurs. On l’observe à travers la qualité des échanges qui révèle l’autre sous un jour ignoré jusqu’alors mais aussi à travers cette immense toile aux couleurs de l’amitié que nous tissons entre nous comme autant de ponts lumineux qui nous relient à travers l’espace.

Mais je compatis en même temps aux difficultés de ceux pour lesquels la vie n’est pas tendre trop englués sont-ils dans des difficultés de toute nature, économiques, psychologiques et sociales pour pouvoir accéder à cette liberté de pensée et en savourer la substantifique moelle. Je les comprends et leur envoie des pensées positives.

Belle journée à vous à recueillir les pépites de la vie pour en faire des colliers d’amour.

Marie-Claude

 

Un très beau texte de Jean d’Ormesson pour en faire son miel. »

 

« A la naissance on monte dans le train et on rencontre ses parents.

On croit qu’ils voyageront toujours avec nous.

Pourtant à une station nos parents descendront du train nous laissant seuls continuer le voyage.

Au fur et à mesure que le temps passe d’autre personnes montent dans le train.

Et elles seront importantes: notre fratrie, nos amis, nos enfants et même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionnent (même éventuellement l’amour de notre vie) et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d attentes, de bonjour d’au revoir et d’adieux Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes On ne sait pas à quelle station nous descendrons. Donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devons laisser que de bons souvenirs à ceux qui continueront le voyage.

Soyons heureux de ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.

Aussi merci d d’être un des passagers de mon train.

Et si je dois descendre à la prochaine station je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.

Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train »

 

Belle journée à toutes.

Bises.

 

Marie Claude24/04/20