Compte rendu de la réunion de mars 2019

10 Personnes présentes et organisations représentées : Michèle BIRÉ (LDH), Joël BLANCHARD (Conseiller municipal et communautaire à Aizenay), Émilie CANTIN (PEPAM), Michel DAMPURÉ (PEP), Rémy ÉVEILLÉ (Familles Laïques), Jean François LAUNAY (SGEN-CFDT), Christophe LEAU (FCPE 85), Jean-Pierre MAJZER (FOL 85), Dominique MONNERY (FOL 85), Stéphanie RÉNIER (SNES-FSU).
6 Personnes excusées : Simone FAVREAU (DDEN), Daniel GUILLON (DDEN), Claude LABOUR (SGEN-CFDT), Françoise MAJZER (DDEN), Yves RÉTRIF (FOL 85), Anne-Marie SORREL (DDEN).

Réflexions, propositions

  • Approbation du CR du 24 janvier. Rappel des courriers envoyés. Dominique MONNERY fait état des circonstances de remise de la demande d’entretien à Madame CÔME. « Qu’est-ce que je peux faire pour l’enseignement public ? » a-t-elle demandé. Chacun son domaine…
  • Le Collectif se réjouit que Jean-Marie BIDAUD puisse se consacrer au diaporama.
  • Rémy évoque le climat tendu autour du courrier qu’il a envoyé aux élus communautaires du Pays des Achards. Le Président se vante publiquement de le classer dans les « indésirables ».
  • Joël BLANCHARD, élu d’Aizenay, Vie et Boulogne, Yon et Vie, fait un exposé précis de son expérience d’élu municipal, communautaire et syndical. « Trois variables » que l’on sait « faire varier » :
    • Le prix de revient d’un élève de l’école publique : « Fantaisiste ».
    • Le nombre d’élèves scolarisés dans le privé au 1er janvier : « Invérifiable ».
    • L’utilisation des fonds par l’OGEC : « Quelle sincérité des comptes ? »
      Exemple d’Aizenay : 47 % Public, 53 % Privé. Pour 10 000 euros versés au Public, le Privé en reçoit 12 000. Les réponses de l’OGEC inexploitables ; la Mairie ne contrôle pas l’utilisation de ses fonds ; « on calcule à l’envers ». Le Préfet considère pourtant cet organisme comme « chargé d’une mission de service public ». « Question de confiance. », répond la municipalité. « C’est illégal. », constate Michel DAMPURÉ. « Le Préfet accepte de manière passive » alors que « l’injonction » est possible. Le calcul du coût moyen, à partir d’une dizaine de communes du département, serait utile à l’interpellation du Préfet.

Le « cadre réglementaire » souffre de « glissements ». En réponse à Michelle BIRÉ, Joël BLANCHARD souhaite « des clés analytiques », telles que « le temps de l’activité concernée. » Rémy ÉVEILLÉ remarque que l’on sait « charger la
barque », alors que c’est illégal, et contraire à la « moralisation de vie publique », note Jean-Pierre MAJZER, qui ne voit qu’une porte de sortie par le haut – la réaffirmation du « Serment de Vincennes » de 1960 : « […] obtenir que l’effort scolaire de la République soit uniquement réservé à l’école de la Nation, espoir de notre jeunesse. » Cette année correspond au soixantième anniversaire de la loi DEBRÉ.

  • Pour Maché, Joël BLANCHARD fait état de trois propositions actuellement refusées, mais « qui peuvent faire leur chemin » : la prise de compétence de la communauté de communes pour la construction scolaire
    uniquement, la demande de fléchage en direction des services publics, la révision du SCOT, qui s’impose au PLU. « L’enseignement secondaire est présent, pas les écoles. […] Le discours ambiant est à la défense des services publics. »
  • Le transport scolaire, dénoncé par Émilie CANTIN et Christophe LEAU comme « problématique », est « une solution de bonne conscience ». La mutualisation RPI est « un arrangement ».
    Une question : « Est-ce qu’on se bat pour améliorer cet état de fait ou dénoncer la situation ? »
    Une réaffirmation capitale : « Parmi les services publics, le premier, c’est l’école. »
    Le Collectif apporte son soutien au combat de Rémy ÉVEILLÉ. Il constate, avec Michel DAMPURÉ et Dominique MONNERY, que le Préfet ne veut pas se confronter aux élus, au nom de la cohésion sociale mais avec le risque de la mettre à mal. La DASEN, quant à elle, juge « sa carte » « juste et équitable ».
  • Face au « mur » dressé devant nous, quelles formes d’action envisageons-nous ? Christophe LEAU cite la mobilisation du 30 mars. Toutes les occasions, tous les lieux de débat sont à saisir.

Décisions
1. Rappeler, en toutes circonstances, que l’école laïque communale de proximité est le premier des services publics.
2. Répondre à la lettre du 7 mars courant du Chef de cabinet du Ministre de l’Éducation Nationale.
(Validée par les présents, mais à soumettre à tous les membres du Collectif avant envoi).

Prochaine réunion : le jeudi 25 avril 2019, de 17 h 30 à 19 heures.
Pour le Collectif : Jean-Pierre MAJZER, Dominique MONNERY.