Compte rendu de la réunion du jeudi 25 avril 2019

9 participants : Michelle BIRET (LDH), Michel DAMPURÉ (PEP), Denis DELHOMMEAU (DDEN), Benoît DURANTEAU (UNSA), Simone FAVREAU (DDEN), Christophe LEAU (FCPE 85), Françoise MAJZER (Citoyenne), Jean-Pierre MAJZER (FOL 85), Dominique MONNERY (FOL 85).
7 Excusés : Yolande BURNELEAU, Jacques-Louis BUTON (Francas), Émilie CANTIN (PEPAM), Rémy ÉVEILLÉ (Familles Laïques), Claude LABOUR (SGEN-CFDT), Yves RÉTRIF (FOL 85), Anne-Marie SORREL (DDEN), Daniel Guillon (DDEN).

Réflexions, propositions

Suites de nos actions : L’Observatoire National de la Laïcité a reçu le CDAL de Vendée le 4 septembre 2018 au sujet des « zones blanches ». Validées, les différentes interventions sont consultables sur son site.
Nos démarches entreprises auprès du Défenseur des droits, du Rapporteur général Nicolas CADÈNE (suite à la rencontre du 4 février à Paris dans le cadre du Comité National Laïcité), notre lettre du 15 avril 2019 apportant quatre « mises au point » au Ministre de l’Éducation sont pour le moment sans résultat.

Les écoles : Françoise MAJZER fait observer que certaines mairies présentent l’école privée avant l’école publique. Denis DELHOMMEAU rappelle les conditions d’inscription des élèves, et propose une rencontre avec la DASEN. En effet, si elle sait écouter, elle se doit d’ « exiger » le contrôle des effectifs des écoles privées sous contrat. Les financements dépendent des effectifs. Le privé a ses « relais d’influence »; certaines de ses publications peuvent servir de « pièces à conviction ». Nos interventions doivent « laisser des traces ». Pour Michel DAMPURÉ, la situation actuelle fait partie « de la culture des gens », mais elle est « discriminatoire ». Elle correspond à un « blanc seing ». Il nous faut être « incisifs ». Benoît DURANTEAU voit une évolution, mais, évoquant les établissements des savoirs fondamentaux – la nouvelle structure école-collège – il invite à « se méfier du discours ministériel. » Simone FAVREAU suggère de s’adresser aux IEN, que le CDAL peut saisir aussi, via la DASEN. Elle insiste sur l’importance des transports. Dominique MONNERY montre que les « conventions ruralité » risquent d’ « ouvrir la boîte de Pandore ».
Christophe LEAU redit le refus du Maire de Maché d’ouvrir un registre d’inscription. Dominique MONNERY reformule les conditions du Préfet, qui ne souhaite pas s’immiscer : l’initiative provient d’une association et donne lieu à une enquête publique.
Pourquoi pas des inscriptions en ligne ?, se demande le Collectif. Unanime et déterminé, il estime que le public et le privé doivent être soumis aux mêmes contrôles. Toutes les écoles sous contrat doivent « rendre des comptes ». On sait que les formes diverses de regroupements, tels que les RPI, ont pour fin des économies. Doivent être sollicités les Inspecteurs et les DDEN afin que soit appliquée la loi.

Quelles actions ? Comment être entendus ?
Michelle BIRÉ repose la question de notre « expression publique ». Jean-Pierre MAJZER suggère que soit mis en avant le trentième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, rappelé le devoir de l’État vis-à-vis de l’école de la République.
Demander une rencontre avec la DASEN s’impose. Des décisions importantes vont se prendre au niveau de la carte scolaire. Les circonstances lui donnent l’opportunité de nous entendre. Le CDAL de Vendée pourra se présenter, rappeler « ses principes et ce qu’il défend », demander « l’application de la loi »– le contrôle des effectifs et des financements des écoles privées sous contrat – « une école laïque, gratuite, de proximité », « les mêmes règles pour tous » – l’État n’ayant pas à organiser sa propre concurrence.

Décisions

1. Se saisir de la proposition de Joël BLANCHARD pour nous informer et nous former dans le domaine du financement des écoles.
2. Solliciter une rencontre avec Madame la Directrice académique.
3. Demander une « conférence de presse » le jeudi 23 mai à 17 h 30, au siège de la Fédération des OEuvres Laïques.

Prochaine réunion : le jeudi 23 mai 2019, de 17 h 30 à 19 heures.

Pour le Collectif : Jean-Pierre MAJZER, Dominique MONNERY.