Compte rendu de la réunion du Jeudi 23 mai 2019

11Personnes présentes et organisations représentées : Michelle BIRÉ (LDH), Émilie CANTIN (PEPAM), Michel DAMPURÉ (PEP), Denis DELHOMMEAU (DDEN), Rémy ÉVEILLÉ (Familles Laïques), Simone FAVREAU (DDEN), Daniel GUILLON (DDEN), Christophe LEAU (FCPE 85), Jean-Pierre MAJZER (FOL 85), Dominique MONNERY (FOL 85), Claude SORRO (DDEN).
5 Excusés : Yolande BURNELEAU (Familles Laïques), Françoise MAJZER (Citoyenne), Claude LABOUR (SGEN-CFDT), Yves RÉTRIF (FOL 85), Anne-Marie SORREL (DDEN).

Réflexions, propositions

Rappel des démarches antérieures : Dominique MONNERY énumère les principales actions entreprises. Leur recensement sera adressé à chacun. Pour l’instant, ni la gendarmerie de Palluau, ni le Maire de Maché n’ont souhaité nous « entendre ».
La DASEN devrait nous recevoir dans le courant du mois de juin.
Intervention de Joël BLANCHARD à programmer. L’accord est unanime.

La situation à Maché : Analyse des faits.

  • La nouveauté du transport : La Mairie informe PEPAM et les parents de la mise en place d’un bus gratuit pour Aizenay. Est-ce le résultat d’une intervention préfectorale ? Souhaite-t-on pouvoir transporter plus d’élèves et alléger les effectifs de l’école privée ?
    Les horaires sont adaptés. « C’est une bonne chose » pour Christophe LEAU et Daniel GUILLON ; « une avancée » pour Simone FAVREAU. Christophe LEAU et Émilie CANTIN modèrent : « la convention n’a pas été validée en Conseil municipal » ; « la situation est fragile ; on ne crie pas « victoire ». » « Pas simple pour les enfants ; pas humainement acceptable ; on déplace le problème », analyse Michel DAMPURÉ. Et Michelle BIRÉ de demander s’il ne s’agit pas, tout simplement, de « calmer ».
  • Une solution pour l’avenir ? « Que se passera-t-il en cas de changement de majorité ? » « Jusqu’à quel point Aizenay pourra accueillir ? », interroge Daniel GUILLON. Rémy ÉVEILLÉ invite à la prudence : « Que la solution de Maché ne fasse pas jurisprudence, qu’elle ne serve pas de mauvais exemple à suivre. Le combat continue. » Pour Denis DELHOMMEAU, « il s’agit de faire taire l’opposition. On peut avoir des inscriptions nouvelles et justifier la demande d’école laïque. » Michel DAMPURÉ résume : cette décision fait « sauter » l’impression de « fatalité », et ajoute qu’« il n’y a pas d’égalité, mais discrimination en raison du temps perdu, du carburant dépensé. »
    Un espoir : Christophe LEAU observe que « les parents pourront être approchés différemment : des familles sont soulagées, bien qu’elles ne se manifestent pas. » Dominique MONNERY fait remarquer que les enfants qui vont à Apremont doivent « se débrouiller ». Claude SORRO invite à inverser le processus. On reprend « la case départ » : l’école laïque de proximité.
  • « L’argument financier » ? La « comcom » serait prête à financer pour Maché, où la démographie est en hausse. Daniel GUILLON évoque la situation à Saint-Cyrdes-Gâts qui ne « révèle » pas l’utilisation des subventions versées à l’OGEC. Rémy ÉVEILLÉ et Denis DELHOMMEAU rappellent le bel exemple de Saint Julien des Landes. Il faut donc « casser » « l’argument [qui] n’est pas financier, mais idéologique. » Oublie-ton le surcoût de deux « réseaux » (bus et cantine) ? Michelle BIRÉ parle de « détruire » la fausse argumentation. Émilie CANTIN conclut sur ce point : « C’est une avancée, mais il faut aller plus loin. […]. C’est à l’école publique que l’on devient un bon citoyen. »
  • Continuer ! « Quel est le devenir d’une commune sans école ? », interroge Claude SORRO. Il renvoie à « un projet politique et culturel. » Et Rémy ÉVEILLÉ de réaffirmer avec force : « Les écoles privées (catholiques) ne sont pas d’intérêt public. » Simone FAVREAU dénonce « l’individualisme » ; Michel DAMPURÉ y fait écho : il ne doit pas y avoir de « délégation » avec « le communautarisme », qui, ajoute Jean-Pierre MAJZER, est « un individualisme à plusieurs ». En conclusion, la solution adoptée doit être considérée comme « provisoire ». Et il n’est pas nécessaire d’être parent d’élève l’an prochain pour être « légitime » en demandant une école publique. Celle-ci est exigible car elle est celle de la République.

Constat en fin de séance : absence inexpliquée de Ouest-France invité et non excusé.
Soutien total à Michelle BIRÉ, victime de violences odieuses le 18 décembre, à La Roche sur Yon.

Décisions
1. Mettre au point la venue de Joël BLANCHARD sur la thématique des financements scolaires.
2. Rédiger, et publier un communiqué commun à l’initiative de PEPAM.
3. Composer une délégation qui rencontrera La Directrice Académique. (La date sera communiquée à tous les présents de ce soir.)
Prochaine réunion : Date à définir

Pour le Collectif : Jean-Pierre MAJZER, Dominique MONNERY