Compte rendu de la réunion du 17 octobre 2019

13 Personnes présentes et organisations représentées : Michelle BIRÉ (LDH), Yolande BURNELEAU (Familles Laïques), Michel DAMPURÉ (PEP), Denis DELHOMMEAU (DDEN), Benoît DURANTEAU (UNSA), Rémy ÉVEILLÉ (Familles Laïques), Simone FAVREAU (DDEN), Françoise MAJZER (DDEN), Jean-Pierre MAJZER (FOL 85), Dominique MONNERY (FOL 85), Stéphanie RÉNIER (SNES-FSU), Anne-Marie SORREL (DDEN), Claude SORRO (DDEN).
6 Excusés : Daniel GUILLON (DDEN), Christophe LEAU (FCPE 85), Claude LABOUR (SGEN-CFDT), Christine PICAVEZ (CGT), Yves RÉTRIF (FOL 85), Martine SAUSSEAU (Francas).

Réflexions, propositions

« Tour d’horizon ».
De retour d’une réunion à Angers, Michelle BIRÉ réitère le droit à l’école publique, et propose un écrit pour la Ligue des Droits de l’Homme régionale. L’absence de seuils pour les effectifs est inéquitable. Rémy ÉVEILLÉ reprend l’exemple de Saint Julien des Landes et de Saint Georges de Pointindoux. Il souligne la souffrance des parents avec des enfants en difficulté. Benoît DURANTEAU insiste sur le personnel en nombre insuffisant (AESH – Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap, AVS – auxiliaires de vie scolaire), et les obstacles à l’inclusion réelle (PIAL – pôles inclusifs d’accompagnement localisé…). Stéphanie RÉNIER confirme en insistant sur l’épuisement des personnels sous rémunérés.
Françoise MAJZER dénonce les méfaits des regroupements intercommunaux, l’absence de prise en compte des fluctuations des populations du littoral. Yolande BURNELEAU constate le recours au privé : « l’école de droit n’est pas accessible à tous ». Simone FAVREAU insiste sur la nécessité de « faire remonter » la gravité de la situation. La seule issue : « des moyens supplémentaires », la demande d’un « collectif budgétaire ».
« S’unir, faire front pour des actions communes. », invite Denis DELHOMMEAU : « Il faut exiger les mêmes règles de fonctionnement et les mêmes seuils que pour le public. « On a trop souffert. », dit Françoise MAJZER. Michel DAMPURÉ analyse le manque d’implication des parents considérant que pouvoir fréquenter une école laïque devrait aller de soi. D’où la formule : « École de droit, école de choix. » Le Collectif reconnaît la pression médiatique, la nécessité de redonner du sens à la famille, à l’école, à la laïcité.

Notre mode de fonctionnement.
Jean-Pierre MAJZER et Dominique MONNERY refont un rapide historique, rappelant le fonctionnement et l’esprit d’ouverture du Carrefour. Malheureusement, nous sommes sans réponse du Collectif Laïque National contacté le 22 juin 2018, et du Comité National d’Action Laïque à qui nous avons écrit le 3 septembre 2018. « Chacun est invité à aller chercher tous ceux qui veulent bien nous rejoindre », ajoute Dominique MONNERY. « Que l’on nous entende ! », dit Simone FAVREAU. Pour Claude SORRO, « chacun vient porteur d’une idée, d’un concept mis en commun ». Rémy ÉVEILLÉ est favorable à une structure fédérée, organisée, dans laquelle tout le monde joue le jeu, et qui accueillerait des parents d’élèves – « les familles qui nous manquent », ajoute Michelle BIRÉ. « Rassemblons-nous », conclut Anne-Marie SORREL, « arrêtons de nous questionner sur notre fonctionnement. » Nous sommes un « Carrefour » en mouvement.

L’action.
Le Collectif s’accorde pour dire que la Loi de 1905 est bien faite. Mais Françoise MAJZER met l’accent sur le danger de la loi DEBRÉ, réaffirme la formule : « fonds publics, service public », même si l’on peut douter de son application actuellement. Elle invite à employer les mots justes – « communautaire ou intégriste » pour désigner l’école catholique. « Il faut demander une école publique, laïque, de proximité. », réaffirme Jean-Pierre MAJZER. La DASEN peut répondre, dit Benoît DURANTEAU, mais « notre premier levier, ce sont les élus. » Unanimité pour aller dans la rue, sortir de nos murs, surprendre, donner la parole aux familles, interpeller les élus, les candidats !

Décision
– Préparation du Communiqué de presse et de l’événement du 20 novembre 2019 : la commémoration des droits de l’enfant en y joignant les revendications autour de l’inclusion et des migrants.

Prochaine réunion : le jeudi 7 novembre 2019, de 17 h 30 à 19 heures.