Compte rendu du carrefour laïque 12 octobre 2017

15 Présents : Michelle BIRÉ (LDH), Laurence BOISSEAU (La Boissière de Montaigu), Jacques-Louis BUTON (Francas de Vendée), Denis DELHOMMEAU (DDEN Saint-Georges de Pointindoux), René DUBOIS (DDEN La Boissière des Landes, Rémy ÉVEILLÉ (FOL 85, DDEN), Monique GUÉRIN (ex. présidente de l’Amicale Laïque de La Boissière de Montaigu), Christophe LEAU (FCPE-PEPAM), Julie LHOMEAU (La Boissière de Montaigu), Jean-Pierre MAJZER (FOL 85), Michel MARUCELLI (CDAFAL 85), Dominique MONNERY (FOL 85), Élise PITON (La Boissière de Montaigu), Mathias TRIBALLEAU (Président de la FCPE 85), Yves RÉTRIF (FOL 85, DDEN).
Excusés : Yolande BURNELEAU (Familles Laïques), Patricia CEREIJO (FOL 85), Simone FAVREAU (DDEN), Émilie CANTIN (PEPAM), Daniel GUILLON (DDEN), Claude LABOUR (SGEN-CFDT), Françoise MAJZER (FOL 85), Anne-Marie SORREL (FOL 85, DDEN), Claude SORRO (DDEN).

Réflexions, propositions d’action
Retour sur les décisions prises le 7 septembre : réponse à la lettre de Madame la Députée LEGUILLE-BALLOY, atteintes aux droits de l’enfant à transmettre à Michèle BIRÉ, Présidente de la LDH.

La situation scolaire
Maché
Rappel des vicissitudes. Au départ, 60 enfants. 35 sont inscrits. En Mairie, 14 seulement. Refus ferme d’une école. Départ du car à 7 heures 15 ; garderie et repas tarifés hors commune. La mutualisation n’est pas allée jusqu’au bout.
L’intervention de Joël BLANCHARD vise le cofinancement d’une école publique à Maché.
Parmi les questionnements : la création d’un syndicat intercommunal à vocation scolaire. La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) va imposer dix compétences intercommunales.
Mais, mieux vaudrait « ne pas ouvrir la boite de Pandore de l’intercommunalité », qui est un piège, un danger, toujours au détriment des petites écoles rurales. Défendre l’équation « une commune : une école publique » : la compétence scolaire est communale.

La Boissière de Montaigu
Rapide historique présenté par les fondateurs de l’Amicale Laïque (association née en 2015) qui connaît vite, malgré le désir de concertation, la mise à l’écart et l’hostilité. « Propos insupportables », tracts anonymes : « On aime La Boissière ou on la quitte », accusation de « vouloir tuer l’école privée ». Face à la fermeture du registre, et le dénigrement d’élus pourtant censés représenter la République, la dissolution a lieu en mai 2017.
Des parents optent pour La Guyonnière par « dépit ». Ils demandent une école publique dans leur commune et, dans l’intervalle, un transport gratuit. (voir ARTEJ Pays de la Loire ).
Lettre adressée à la commission scolaire : sans réponse ; demande orale lors des voeux du Maire : « On a d’autres chats à fouetter. » Chantage avec Familles rurales.
Détermination et épuisement des parents. Une situation qualifiée de « scandaleuse » par le Collectif.
Comment contraindre la municipalité, échapper au blocage des inscriptions sur ONDES (ex Base élèves) ?
Deux questions décisives : « D’où viennent les enfants ? Qui inscrit ? » (Le Maire ou le Directeur qui reçoit une délégation de pouvoir).
Si l’« on n’a plus de moteurs », il nous faut réaffirmer nos convictions – comme à Talmont saint Hilaire – rappeler que nos enfants sont « des enfants de la commune », exiger « la gratuité ». Nous ne voulons ni de « fracture sociale » ni scolaire. « Pas une commune sans une école, pas une ville sans un collège […] », affirmait déjà Victor HUGO, en 1850.
Quelles solutions ? « Faire respecter le droit et la loi », faire connaître à la LDH (dossier pour Paris) toutes les atteintes au droit et les communes sans école publique, être présents, « se refédérer » ; « communiquer » (y compris sur support papier). L’exemple de Boufféré est encourageant : une ouverture en 2005, et 10 classes actuellement. Demander que les inscriptions aient lieu en mairie, à la Préfecture et à l’Inspection académique, auprès des DDEN.

Décisions

  •  Médiatiser toutes nos actions au moyen de tous les réseaux que nous connaissons.
  •  Participer à la journée du 20 novembre 2017 : journée internationale des droits de l’enfant.
  •  S’adresser au Médiateur de la République (aides financières directes et indirectes en direction de l’école privée).
  • Préparer une rencontre avec le Préfet et l’Inspection académique (urgence des registres, rappel de la loi aux élus, sauvegarde de la cohésion sociale et de l’intérêt général…). Prochaine réunion du Collectif : le jeudi 16 novembre 2017, de 17 heures 30 à 19 heures.

Pour le Collectif : Jean-Pierre MAJZER, Dominique MONNERY