Les quatre questions fondatrices et fédératrices du Collectif Laïque de Vendée en 2015

  1. Les seuils d’ouvertures et de fermetures de classes

Leur caractère injuste, et « l’abandon » d’enfants de deux ans non comptés dans les demandes d’inscription.

Alors que grandit le besoin d’instruction – de deux à dix-huit ans –, pourquoi ces mesures de  « dissuasion » et de régression

2) La réforme des rythmes scolaires

Leur application inégale et inégalitaire selon les municipalités ; la situation « hors la loi        commune » de l’enseignement privé.

Si cette réforme est bonne pour l’enfant, pourquoi certains sont-ils oubliés ? « L’intérêt supérieur de l’enfant » n’est-il pas un argument suffisant pour imposer la loi commune ?

3) Les communes sans école publique

Plus de soixante en Vendée. L’organisation de l’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés, n’est-il pas « un devoir de l’État » ?

Pourquoi ce renoncement, ce reniement de la République ?

4) « L’école pour tous »

L’école publique, laïque – celle de l’égalité et de la fraternité –, est la seule école qui accueille tous les enfants sans distinction de conditions, de convictions de leur milieu d‘origine.

          Pourquoi conforter la ségrégation scolaire, les communautarismes, les pépinières des « trieurs d’élite » en finançant les écoles privées payantes, qui pratiquent la sélection par l’argent et divisent la jeunesse ?