Réunion du 9 décembre – Actualité de la loi de 1905

« VENDÉE-LIBERTÉ-LAÏCITÉ »

La Laïcité, c’est tous les jours qu’il faut la défendre et la promouvoir !

En Vendée, nous avons la liberté grâce à la laïcité !

On pourrait faire des rappels historiques, mais relevons dans la période récente les diverses atteintes à la laïcité de la République. Il faut faire respecter la loi de 1905, la faire connaître.

Le rôle des élus dans ces atteintes est flagrant. 

Dans les cérémonies diverses :

  • 11 novembre,
  • drapeaux de mémoire bénis,
  • crèches chrétiennes dans les bâtiments publics,
  • pour les 100 ans de la commune de l’Épine, invitation à la procession,
  • Statue de Saint-Michel aux Sables (on relèvera quelques « messages d’amour » à ce propos celui qui veut installer une crèche…)

Et la question de l’École de la République !

  • La maire de Landeronde
  • Les subventions aux OGEC,
  • La question des transports, comme à La Rabatelière,
  • L’école privée appelée  « l’École de la commune »
  • Les actions pour des ouvertures d’écoles publiques sont rappelées et développées. (Par exemple, à La Chaize-Giraud.)

Les échanges qui suivent sont riches en arguments et concernent essentiellement l’École :

Les changements récents dans la répartition des élèves en élémentaire privé/public, le soutien de Blanquer à « L’Avenir lycéen ».

Le député LREM P. Henriet avait invité à une réunion sur la « Convention ruralité » ce même 9 décembre, date intentionnellement choisie. Des participants ont relevé qu’il n’y avait pas d’attaque frontale contre l’École publique – mais un risque d’économie d’écoles publiques – et que le député ne voyait pas d’évangélisation dans l’école catholique.Or, il est relevé de nombreux biais permettant de mettre en avant cette dernière.

L’Église et ses « toiles d’araignée », voire ses « tentacules », maints exemples de présences indirectes.

Puis des échanges se poursuivent sur le thème de notre résistance, sur l’abrogation des lois anti-laïques et « l’effort scolaire de la République uniquement en faveur de l’École de la Nation ».

Nos interrogations. Que faire ? Comment faire ?

Malgré les difficultés, on les freine, par chacune de nos interventions.

La pratique d’avancer avec des « petits pas » peut se révéler efficace ; mais les « politiques », eux, avancent à grands pas !

Les citoyens et citoyennes ainsi que les élus ignorent la loi de 1905 ; il faut en donner le sens à l’occasion de chacune de nos actions.

Nous ne devons pas désespérer, mais nous unir, informer, agir.

Demander une audience au préfet sur ces questions, l’École et tous les autres aspects évoqués.