Rencontre, à la Préfecture de Vendée, le lundi 15 mai 2017, avec Madame CHAPUIS et Monsieur BARILLY, remplaçant Madame BAZZO, empêchée.
Le message a été porté. Nous avons été écoutés attentivement et vraisemblablement entendus.
Après une introduction partagée, présentant les composantes de notre organisation, son état d’esprit, ses démarches, ses attentes, les représentants de l’État ont commenté la carte des communes : sans école, sans école publique, avec une école publique, ou une école privée uniquement…
Ils ont souligné l’effort qui a conduit aux 5 créations de 2009, une en 2014 et une autre en 2015, parlé de « volonté stratégique », et souhaité que soient « raisonnablement listées les communes » qui pourraient être concernées aujourd’hui. Nos demandes doivent être « travaillées », en tenant compte de l’aspect « démographique » et « macro-économique » (« décrue scolaire »).
Une question nous est posée : « Comment on avance ensemble ? » Maché : exemple emblématique ; un cas « d’école »…
Du point de vue des représentants de l’État :
– « Il est irréaliste de vouloir ouvrir en septembre ».
– « La procédure a été respectée » au niveau du registre d’inscription et de sa tenue.
– Les services de l’État ont fait leur devoir.
– Le développement communal est incertain.
– « Stratégiquement », le mieux est peut-être de « se tourner vers des communes autres que Maché ».
Nos désaccords, et notre argumentation :
– Des enfants sont « en souffrance depuis trop longtemps », et « pas en totale sécurité » (« horaires et transports inadaptés à l’âge, et aux conditions d’accueil. Des journées beaucoup trop longues pour des enfants de cet âge.)
– Si la procédure a été respectée, « pourquoi y a-t-il problème » ?
– Nous sommes en mai : raison de plus pour « recueillir les demandes des familles sans tarder ». Les pressions, le chantage, les « attaques inadmissibles » n’autorisent aucun retard.
– Que l’on se fie à la presse ou non, il y eut au moins « maladresse » de la part de Madame la Directrice Académique », qui n’a rien démenti.
– Nous voulons « l’école pour tous », celle de la République. Pour trois raisons : « respect des droits de l’enfant », « respect des parents », « cohésion de la société ». Il y a urgence à « favoriser un climat apaisé ».
– N’oublions pas « les nouveaux arrivants » ; la commune se développe. (Fiches territoriales).
– « Nous avons besoin de sentir le soutien de l’État », qui peut « s’exprimer publiquement ».
– Il y a nécessité de trouver un autre endroit que la mairie, voire la commune pour ouvrir et tenir le registre d’inscription
– Rappel des droits de l’enfant : c’est l’intérêt de l’enfant qui, en toutes circonstances, prévaut.
Notre rencontre se termine par une demande solennelle : « être pris au sérieux ».
Éléments de conclusion :
– À Maché d’intervenir de nouveau, sans tarder, en demandant un lieu d’inscriptions neutre.
– Les autres communes sont invitées à se manifester : Maché, La Boissière de Montaigu, Chavagnes en Paillers… en gardant Maché comme cas prioritaire.
La délégation se quitte en ayant, « en ligne de mire, des actions plus dures » dans les jours à venir. « À chaque collectif, chaque association de saisir la balle au bond ». Le carrefour d’action laïque avec toutes ses composantes est prêt à soutenir chaque demande sérieuse d’ouverture.
Prochaine rencontre du CARREFOUR D’ACTION LAÏQUE : mardi 6 juin 2017, de 17 h 30 à 19 h
À l’ordre du jour :
– Compléter, amender le compte rendu ci-dessus.
– Recenser les communes potentiellement concernées par une (ré) ouverture d’école publique.
– Tirer les conséquences de cette rencontre préfectorale, et souligner les urgences pour l’action.
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